Les racines de notre héritage culturel, de l’antiquité à la Révolution. (JG)
Racines chrétiennes, racines gréco-romaines, racines humanistes
Les « racines chrétiennes de l’Europe », la France « fille ainée de l’église », « Rendons à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu ».
A l’aide de nombreuses références, mais aussi en utilisant notre patrimoine artistique et culturel, certains veulent nous faire croire que c’est le seul christianisme qui est le socle fondateur de notre civilisation et de notre culture. Cette vision, largement répandue, est réductrice. Les racines de l’Europe sont plurielles : judéo-chrétienne, gréco-romaine, humanistes, sans oublier l’apport du monde arabe…
La laïcité est tout autant constitutive de notre histoire collective. Elle se réfère à la philosophie grecque, à l’humanisme de la renaissance (en particulier l’édit de Nantes), au rationalisme du XVIIème, à la philosophie des Lumières, la révolution française. Mais aussi aux nouveaux courants de pensées du XIXème (libre pensée, positivisme, socialisme…)
Le Moyen-âge est chrétien : avec une vision globalisante : l’église possède tous les pouvoirs : politique (Canossa), économique (les abbayes), culturel (la diffusion des manuscrits, l’art religieux…), sociaux. Un non chrétien est « excommunié » : donc exclu de la communion, de la communauté.
L’Eglise est un des piliers essentiels de la société de l’ancien régime
Elle est un des deux ordres privilégiés de la société d’Ancien Régime. Le clergé est exempté d’une grande partie des charges fiscales. Il peut lever son propre impôt, la dîme… La paroisse est le cadre de la vie civile autant que de la vie religieuse. Les curés tiennent les registres paroissiaux. Les fêtes religieuses scandent tout le calendrier, la sonnerie des cloches rythme la journée
Soyez le premier à commenter